Je relisais mon édito de la revue Vitalité Québec d’octobre 2014 et je me disais que j’avais eu raison. On entend plus beaucoup parler de l’Ebola cette année. J’ai bien hâte de voir quel sera notre nouveau monstre cet automne. Je vous le copie ici pour ceux qui ne l’avaient pas lu.
Souffrez-vous d’angoisse collective ?
Par Dino Halikas, ND.A.
J’appelle affectueusement cette période de l’année « la période de la panique virale ». Eh oui ! Chaque année, on nous sort un virus ancien ou nouveau qui menace l’humanité. Depuis quelques années, on a une nouvelle grippe A (H1N1), qui était censée avoir des conséquences catastrophiques et qui, finalement, fut jusqu’à maintenant la moins mortelle de toutes les grippes humaines connues (la plupart des gens âgés ne l’attrapent pas, car ils l’ont déjà eue). Maintenant, on nous parle du virus EV-D68 et du virus Ebola comme s’ils étaient les nouveaux ennemis publics numéro un. Suis-je le seul à trouver que les médias cherchent à faire de la nouvelle sans nouvelle ? Il y a pour moi ici un paradoxe évident de l’information. On a des nouvelles en continu sur toutes les plateformes possibles et imaginables, et pourtant, on ne nous dit rien de substantiel, la plupart du temps. L’information est souvent rapportée de manière superficielle et spectaculaire, ce qui entraîne un mouvement de panique et des discussions de bureau qui partent dans tous les sens. Le virus Ebola existe depuis longtemps, et même s’il peut être dévastateur pour celui qui le contracte, il ne présente pratiquement aucun risque de causer une épidémie dans les pays industrialisés comme le nôtre. Il y aura bien sûr quelques cas isolés un peu partout sur la planète (en dehors de l’Afrique de l’Ouest), mais comme son mode de transmission n’a rien à voir avec celui des virus comme la grippe, rien ne sert de s’affoler. Est-ce que cette panique qui pousse l’OMS et les organisations internationales à fermer les frontières des pays d’Afrique touchés par cette maladie aide vraiment les gens qui en souffrent ou soulage plutôt notre angoisse collective ? À l’ère de l’ubiquité de l’information, je crois vraiment que les gens devraient prendre quelques secondes pour exercer leur sens critique en cherchant à mieux comprendre l’information par des références qui tiennent la route. Ce numéro de Vitalité Québec s’oriente beaucoup sur le thème de l’énergie et des médecines orientales. Profitons-en pour respirer profondément par le nez et suivre les conseils de nos experts pour avoir un système immunitaire qui pourra nous prémunir contre ces informations virales…